Nous avons construit une montagne d’attentes nous concernant. Pour la plupart, on en a hérité (notre culture) ou nous les avons intégrées : celles de nos parents, de nos profs, de nos amis,…
Et nous passons notre temps à comparer notre réalité quotidienne à nos attentes. Résultat ? Jugements, dépréciation, découragement,…
Les jugements sont le résultat de nos attentes. Ce que nous attendons de nous-même, et ce que nous attendons des autres, tant qu’à faire.
Quand je peins…
Selon l’heure, le jour ou qui je suis, je peux attendre de…
• faire une belle peinture,
• faire une peinture qui a du sens,
• me connecter plus profondément à moi-même,
• transcrire un rêve ou une vision,
• obtenir un effet particulier,
• sentir que je progresse, quel que soit le sens qu’on donne à ce mot,…
• me relier au monde des esprits,
• être heureux,
• m’amuser,
• me dépasser,
• résoudre un problème,…
Quoi faire ?
Rien ;-). Ou juste repérer, accepter, et arrêter d’acheter cette attente qui tourne parfois à l’injonction.
Revenir au présent sensoriel : le sol sous mes pieds, le bois du pinceau, l’odeur de la couleur, le miaulement du chat,… et ce que vous avez réellement besoin de peindre