Lorsque nous peignons, nous subissons par moments l'assaut d'une horde de petits juges : celui qui veut du beau, l'autre du sens, le troisième de la logique,...
Il y a deux moyens très simples pour les tenir à distance, ou retrouver une forme de présence à soi :
• peindre très près du mur : chaque fois que vous reculez pour "voir", ils se glissent entre le mur et vous et vous assènent critiques et jugements...
• sentir vos pieds sur le sol : chaleur, points d'appui,... Cette attention à vos sensations affaiblissent la portée des oukazes de nos juges intérieurs.
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